Un guide complet des autorisations de Claude Code

Kenneth Pangan
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Kenneth Pangan

Last edited 14 septembre 2025

Outils de codage IA comme Claude Code d’Anthropic semblent magiques. Vous pouvez confier une tâche complexe, prendre un café, et revenir pour voir le travail accompli. Du moins, c’est le rêve. La réalité est souvent de revenir pour découvrir qu’il attend patiemment votre autorisation pour exécuter une simple commande mkdir. Ce besoin constant d’approbation est un filet de sécurité vital, mais soyons honnêtes, cela peut sérieusement vous ralentir.

Maîtriser les permissions de Claude Code est la clé pour débloquer un véritable flux de travail autonome sans pour autant négliger la sécurité. Il s’agit de trouver cet équilibre parfait où l’IA peut travailler sans interruption sur les tâches auxquelles vous lui faites confiance, tout en demandant une vérification rapide pour les choses plus importantes.

Ce guide vous expliquera tout ce que vous devez savoir. Nous couvrirons les bases, plongerons dans les paramètres avancés, et examinerons certains drapeaux puissants pour vous aider à trouver le bon mélange de rapidité et de sécurité pour votre flux de travail.

Qu’est-ce que les permissions de Claude Code et pourquoi sont-elles importantes ?

Les permissions de Claude Code sont essentiellement un ensemble de règles qui indiquent à l’assistant IA ce qu’il est autorisé à faire sur votre ordinateur. Par défaut, il est verrouillé avec un accès en lecture seule. Il peut consulter vos fichiers, mais il ne peut rien modifier ni exécuter de commandes sans votre accord préalable.

Ce design axé sur les permissions est en place pour plusieurs très bonnes raisons :

  • Sécurité : C’est le principal obstacle qui empêche l’IA d’exécuter une commande catastrophique (comme rm -rf /) ou de fouiller dans des fichiers sensibles comme votre dossier .env. Vous ne donneriez pas un accès root à un nouveau stagiaire dès son premier jour, et la même idée s’applique ici.

  • Contrôle : Cela vous garde aux commandes. Vous avez le dernier mot sur chaque modification de fichier, commande shell, et requête réseau. Cela garantit que l’IA reste concentrée sur son travail et ne commence pas à "réorganiser" des fichiers qu’elle ne devrait pas toucher.

  • Transparence : Les invites de permission vous montrent exactement ce que l’IA essaie de faire, étape par étape. Cela vous aide à suivre sa logique et vous donne une chance de repérer les erreurs potentielles avant qu’elles ne se produisent.

Bien sûr, bien que cela soit excellent pour la sécurité, la méthode par défaut "demander pour tout" devient vite lassante, surtout pour les tâches répétitives que vous savez sûres. C’est pourquoi il est si important de savoir comment configurer ces permissions.

Un guide pratique pour configurer vos permissions Claude Code

La meilleure façon de mettre en place des règles de permission durables est d’utiliser un fichier settings.json. Ce fichier vous permet de définir ce que Claude Code est autorisé à faire, afin que vous ne soyez pas coincé à approuver les mêmes commandes sûres encore et encore.

Comprendre la hiérarchie des fichiers settings.json pour les permissions de Claude Code

Vous pouvez placer un fichier settings.json à plusieurs endroits différents, et Claude Code les lit dans un ordre spécifique. Cette approche en couches est pratique car elle permet à des règles personnelles, des normes d’équipe, et même des politiques d’entreprise plus strictes de coexister.

Voici comment cela fonctionne, de la priorité la plus élevée à la plus basse :

  1. Politiques gérées par l’entreprise (managed-settings.json) : Celles-ci sont définies par les administrateurs système pour la sécurité de l’entreprise et ne peuvent être remplacées par rien d’autre.

  2. Arguments de ligne de commande : Paramètres temporaires que vous pouvez appliquer pour une seule session.

  3. Paramètres de projet local (.claude/settings.local.json) : Pour vos propres préférences au sein d’un projet. Ce fichier est ignoré par git, donc vos paramètres n’affecteront personne d’autre.

  4. Paramètres de projet partagés (.claude/settings.json) : C’est l’endroit le plus courant pour les règles d’équipe. Vous l’intégrez dans le contrôle de version pour que tout le monde sur le projet utilise les mêmes permissions.

  5. Paramètres utilisateur (~/.claude/settings.json) : Vos paramètres globaux personnels qui s’appliquent à tous vos projets.

Les trois règles de base des permissions Claude Code : autoriser, refuser et demander

Dans votre fichier settings.json, vous trouverez un objet permissions où vous définissez vos règles. Il y a trois types de règles que vous pouvez définir :

  • allow : Cette liste approuve automatiquement toute commande correspondante sans demander. C’est parfait pour les tâches sûres et courantes que vous effectuez tout le temps, comme git status ou npm run lint.

  • deny : Cela bloque complètement toute commande correspondante. C’est essentiel pour empêcher l’accès à des fichiers sensibles (Read(./.env)) ou bloquer des actions destructrices. Une règle deny remplace toujours une règle allow.

  • ask : Cela force une demande de confirmation, même s’il y a une règle allow correspondante. C’est utile pour les actions que vous voulez vérifier avant qu’elles ne s’exécutent, comme git push.

Voici un exemple simple de ce à quoi pourrait ressembler un fichier .claude/settings.json :

"`json

{

"permissions": {

"allow": [

"Bash(npm run lint)",

"Bash(npm run test:*)",

"Read(~/.zshrc)"

],

"deny": [

"Bash(curl:*)",

"Read(./.env)",

"Read(./secrets/**)"

],

"ask": [

"Bash(git push:*)"

]

}

}

"`

Gérer les permissions spécifiques aux outils de Claude Code

Vous pouvez également être très précis avec vos règles pour contrôler des outils individuels. C’est là que vous pouvez commencer à affiner votre flux de travail.

  • Bash : Vous pouvez utiliser des jokers (*) pour correspondre à différentes versions d’une commande. Par exemple, Bash(npm run test:*) permettra npm run test:unit, npm run test:e2e, et toute autre commande commençant par npm run test:.

  • Lire & Éditer : Ces règles utilisent une syntaxe similaire à .gitignore pour les chemins de fichiers. Il est bon de connaître la différence entre un chemin relatif au fichier de paramètres (/src/**/*.ts) et un chemin absolu sur votre ordinateur (//Users/you/project/src/**/*.ts).

  • WebFetch : Vous pouvez autoriser les requêtes réseau vers certains domaines, ce qui est idéal pour permettre à Claude Code de consulter de la documentation ou d’accéder à une API. Par exemple, WebFetch(domain:docs.anthropic.com) lui permettrait de lire la documentation d’Anthropic sans avoir à vous demander d’abord.

Ce tutoriel vidéo fournit un guide détaillé pour configurer les outils et permissions de Claude Code dans votre flux de travail de développement.

Au-delà des bases : permissions avancées de Claude Code pour les utilisateurs expérimentés

Une fois que vous avez configuré votre fichier settings.json, vous pouvez utiliser des contrôles plus dynamiques, basés sur la session, pour vous adapter à ce sur quoi vous travaillez.

Rationaliser les flux de travail avec les modes de permissions de Claude Code

Les modes de permission vous permettent de changer le comportement de Claude Code à la volée. Vous pouvez définir un mode par défaut dans votre fichier settings.json ou les parcourir pendant une session en appuyant sur shift+tab.

Mode de PermissionDescriptionIdéal Pour
defaultDemande la permission la première fois que chaque outil est utilisé.Codage quotidien où vous voulez un peu de vérification de sécurité.
acceptEditsAccepte automatiquement toutes les modifications de fichiers pour la session.Prototypage rapide ou refactorisation dans un projet de confiance.
planUn mode en lecture seule. Claude peut consulter le code mais pas le modifier ou l’exécuter.Explorer en toute sécurité une nouvelle base de code ou simplement planifier des modifications.
bypassPermissionsIgnore toutes les demandes de permission. Autonomie totale.Tâches entièrement automatisées, idéalement exécutées dans un environnement sécurisé et isolé.

Le mouvement ultime pour les permissions de Claude Code : utiliser –dangerously-skip-permissions en toute sécurité

Le drapeau –dangerously-skip-permissions est l’option nucléaire. Il vous offre une session complètement ininterrompue en contournant toutes les vérifications de permission. Et oui, la partie "dangereusement" est là pour une raison. L’utiliser sans réfléchir est un moyen rapide de supprimer accidentellement votre projet ou de modifier des fichiers système critiques.

Si vous allez l’utiliser, vous devez être intelligent à ce sujet.

  1. Utilisez des environnements isolés : La façon la plus sûre d’utiliser ce drapeau est à l’intérieur d’un environnement sandboxé comme un conteneur Docker. Cela garde l’IA contenue pour qu’elle ne puisse pas apporter de modifications à votre système principal.

  2. Définissez vos tâches de manière précise : Ne lui dites pas simplement de "construire une application web". Donnez-lui une invite très spécifique et bien définie avec des limites claires. Plus la tâche est petite, plus le risque est faible.

  3. Protégez les données sensibles : Ne jamais, jamais utiliser ce drapeau dans un répertoire contenant des clés API, des configurations de production, ou toute donnée importante qui n’est pas sauvegardée.

Ce drapeau est incroyablement utile pour les tâches longues et sans intervention, mais il nécessite beaucoup de discipline.

Une meilleure approche des permissions des agents IA pour les équipes de support

Jusqu’à présent, nous avons parlé d’un outil clairement conçu pour les développeurs. Gérer des fichiers JSON, des drapeaux de ligne de commande, et des conteneurs Docker fait partie du quotidien d’un ingénieur, mais ce n’est tout simplement pas pratique pour les utilisateurs professionnels comme le support client ou les équipes informatiques. Ils ont besoin de la puissance de l’IA sans toute la complexité et le risque.

L’approche en ligne de commande pour les permissions ne se traduit tout simplement pas pour les équipes commerciales.

  • C’est trop complexe : Votre équipe de support ne va pas éditer des fichiers JSON ou exécuter des commandes de terminal pour gérer les permissions d’une IA. Ils ont besoin d’une interface simple et visuelle.

  • C’est trop risqué : L’existence même d’un drapeau –dangerously-skip-permissions montre à quel point les enjeux sont élevés. Vous ne pouvez pas simplement croiser les doigts et espérer qu’un agent IA fasse la bonne chose avec les données des clients. Il n’y a pas de moyen sûr de tester et de confirmer son comportement sur des problèmes réels.

  • Il manque de contexte commercial : Les permissions de Claude Code concernent toutes les actions système : Read, Write, Bash. Une IA de support a besoin de permissions pour des actions commerciales, comme consulter la commande #12345, marquer le ticket comme ‘urgent’, ou escalader au niveau 2.

La solution eesel AI : contrôle total sans le code

C’est là qu’une plateforme conçue spécifiquement pour les équipes commerciales, comme eesel AI, entre en jeu. Elle vous offre le même niveau de contrôle finement ajusté mais d’une manière accessible, sûre, et conçue pour un environnement de support.

  • Mise en service en quelques minutes, pas en mois : Oubliez une configuration compliquée. Avec eesel AI, vous obtenez des intégrations de helpdesk en un clic pour des plateformes comme Zendesk et Freshdesk. Vous pouvez avoir un agent IA sécurisé et autorisé en quelques minutes, sans code nécessaire.

  • Testez en toute confiance : Au lieu de faire un saut risqué dans l’inconnu, eesel AI offre un mode de simulation puissant. Vous pouvez tester votre IA sur des milliers de vos anciens tickets de support pour voir exactement comment elle va performer, quel sera son taux de résolution, et combien vous économiserez avant qu’elle ne parle à un client en direct.

  • Contrôle granulaire basé sur l’interface utilisateur : eesel AI vous permet de définir des permissions visuellement. Vous pouvez utiliser un éditeur d’invite simple pour décider exactement quels types de tickets l’IA doit gérer, définir son ton de voix, et créer des actions personnalisées comme des consultations d’API. Cela vous donne la puissance d’un fichier settings.json, mais à travers une interface intuitive que tout le monde peut utiliser.

Prenez le contrôle de votre IA avec les permissions de Claude Code et au-delà

Les permissions de Claude Code sont un système puissant, bien que quelque peu complexe, qui permet aux développeurs d’ajuster l’équilibre entre sécurité et automatisation. Se familiariser avec le fichier settings.json, comprendre les modes de permission, et savoir quand (et comment) utiliser en toute sécurité les drapeaux avancés sont des compétences clés pour tirer le meilleur parti du codage agentique.

Mais ce niveau de détail technique n’est pas adapté à toutes les équipes. Les équipes commerciales ont besoin d’une autre façon de gérer les agents IA, une qui se concentre sur la sécurité, la facilité d’utilisation, et le déploiement en toute confiance.

C’est là que les plateformes conçues pour l’entreprise se démarquent vraiment. Elles vous donnent la puissance et le contrôle d’un agent IA sans forcer votre équipe de support à devenir des experts de la ligne de commande.

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Questions fréquemment posées

La meilleure façon est de créer un fichier .claude/settings.json à la racine de votre répertoire de projet. Ce fichier doit être intégré au contrôle de version, afin que tout le monde dans l’équipe utilise automatiquement le même ensemble de règles allow, deny et ask.

Commencez par être très spécifique avec vos règles allow et évitez les jokers larges comme Bash(*). Assurez-vous d’ajouter des règles deny explicites pour les fichiers sensibles, tels que Read(./.env) ou Read(./secrets/**), pour éviter toute exposition accidentelle.

Vous pouvez créer un fichier .claude/settings.local.json dans le même répertoire de projet. Ce fichier est ignoré par git, et toutes les règles que vous y définissez remplaceront le settings.json partagé, vous permettant de personnaliser les autorisations sans affecter vos coéquipiers.

La cause la plus probable est une règle deny conflictuelle ou un paramètre de priorité supérieure. Rappelez-vous que les règles deny remplacent toujours les règles allow, et les paramètres dans un fichier local ou d’entreprise peuvent remplacer vos paramètres au niveau du projet.

Oui, vous pouvez utiliser les modes d’autorisation. Pendant une session, appuyez sur shift+tab pour parcourir les modes comme acceptEdits ou plan, ce qui modifie temporairement le comportement de l’IA sans nécessiter de modifier votre fichier settings.json.

Ce drapeau ne doit être utilisé que pour des tâches automatisées bien définies exécutées dans un environnement sécurisé et isolé comme un conteneur Docker. Ce n’est pas pour le développement général, car il contourne toutes les vérifications de sécurité qui protègent votre système et vos données.

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Kenneth Pangan

Writer and marketer for over ten years, Kenneth Pangan splits his time between history, politics, and art with plenty of interruptions from his dogs demanding attention.